ECR 2015

• Programme Chercheur et intervenants
• Programme Patients et intervenants
• Présentations enregistrées

GILLES HAYEM, AP-HP Ambroise Paré, Boulogne-Billancourt

Les associations sont très concernées par le problème de l’errance diagnostique ; les témoignages qu’elles recueillent sont nombreux. De plus, les patients souffrant de rhumatismes ou de maladies musculo-squelettiques passent de nombreux examens d’imagerie au cours de leur prise en charge. Ils entendent parler de techniques innovantes, quelles sont ces innovations et quels bénéfices pour les malades ? Gilles Hayem nous en fait un tour d’horizon.

CARINE GIOVANANGELLI, Museum National d’Histoire Naturelle, Paris

• L’édition du génome : à quoi cela sert-il et quel en est le principe ?
• Il existe plusieurs techniques d’édition, en quoi celle du CRISPR est-elle particulièrement révolutionnaire ?
• Que peut-on en attendre ?

Lionel Comole, Fondation Arthritis

Christian Boitard, Aviesan, Paris

L’Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé (Aviesan) a été créée en 2009 et rassemble les principaux organismes et établissements impliqués dans la recherche en sciences de la vie et de la santé. Elle a pour objectifs d’assurer la cohérence des actions au niveau national, ainsi que la créativité et l’excellence de la recherche française.

Maxime Dougados, AP-HP Cochin, Université Paris Descartes

Les pathologies sont rarement isolées mais le plus souvent associées. On parle de comorbidités. Les médecins recherchent-ils systématiquement chez les patients toutes les pathologies qui peuvent être liées ? Comment sont envisagés les traitements ? Peut-on prévenir les comorbidités ? Maxime Dougados nous explique comment sont abordées ces questions en pratique et répond aux nombreuses questions des malades.

LAURE GOSSEC, AP-HP Pitié-Salpêtrière, Université Paris 6

Comment évalue-t-on aujourd’hui les effets des médicaments sur la qualité de vie ? Les critères utilisés reposent sur des questionnaires car seuls les patients peuvent nous dire si un traitement améliore leur qualité de vie... Ces questionnaires sont ils fiables ? Sont-ils trop longs ? Sont-ils suffisamment utilisés ?

Et quelle est l’efficacité des traitements dont nous disposons, sur les différents aspects de la qualité de vie des patients ? Reste-t-il des zones d’ombre à explorer et lesquelles ?

BRUNO BONAZ, Inserm, Grenoble

• Sur quels mécanismes repose l’effet anti-inflammatoire de la neurostimulation ?
• Qu’en est-il de votre étude clinique de NSV chez des patients souffrant de maladie de Crohn ?
• Peut-on envisager des applications dans d’autres maladies inflammatoires chroniques comme la polyarthrite ?

CLAUDIA MONTERO-MENEI, Inserm, Angers

• Depuis plusieurs années, vous et votre équipe développez des vecteurs « biomimétiques » pour améliorer la réparation tissulaire. Quel en est le principe ?
• Quelles sont vos avancées marquantes dans ce domaine ?
• Peut-on en attendre des retombées pour la régénération des tissus musculaires et squelettiques ?

MARIE-CHRISTOPHE BOISSIER, AP-HP Avicenne, Inserm, Université Paris 13

Dans tous les cas, les chemins de la recherche sont longs et parsemés d’embûches, d’échecs, avant la joie de la découverte et celle, plus grande encore, de l’application. Ils nécessitent, de la part des chercheurs, patience, remise en cause permanente, fort pouvoir de conviction pour obtenir des financements, l’ensemble dans un contexte d’indépendance qui est le terreau habituel de la découverte originale. Actuellement, une grande partie des découvertes se fait dans le monde académique pour être ensuite diffusée via l’industrie.

SERGE PERROT, Centre de la Douleur Hôpital Cochin-Hôtel Dieu, Paris

La douleur est par définition une expérience subjective que la plupart des êtres humains ne peuvent ignorer. Elle est sous-tendue par un ensemble de mécanismes extrêmement complexes, en perpétuel remodelage. Ceux-ci font intervenir des phénomènes autant périphériques, notamment dans les articulations, que centraux, au niveau de la moelle épinière et du cerveau. Sur la douleur, de nombreux préjugés et idées fausses existent et il est important pour les patients et leurs proches de connaître deux points essentiels.

KARINE LOUATI, AP-HP, Saint Antoine, Paris

La fatigue est un état de faiblesse survenant après une période d’effort, physique ou psychologique, caractérisée par une diminution de la capacité de travail et une réduction de l’efficacité à répondre aux stimuli. Il s’agit d’un symptôme fréquent dans les rhumatismes inflammatoires comme la polyarthrite rhumatoïde ou la spondyloarthrite (entre 42 et 80%) et les connectivites tel que le lupus systémique ou le syndrome de Gougerot-Sjögren. Plusieurs phénomènes peuvent influencer la fatigue : l’activité de la maladie, la douleur, les perturbations du sommeil, l’humeur ou l’anxiété. Une plus grande fatigue est également observée chez les femmes ou les personnes âgées.

Différents mécanismes pourraient avoir un rôle dans la fatigue. Pour chacun, il existe des échanges entre le cerveau et les organes
périphériques.

PASCAL RICHETTE, Inserm, AP-HP, Paris

• Pourquoi parle-t-on de plus en plus de la goutte ?
• De nombreuses recherches récentes montrent son intrication avec d’autres maladies métaboliques, quels sont les points clés ?
• Quelles conséquences pour les traitements ?

Francis Berenbaum, AP-HP Saint-Antoine, Inserm, Université Paris 6

Une Journée Mondiale des Rhumatismes (World Arthritis Day) a été créée, il y a de nombreuses années, le 12 octobre de chaque année. A cette occasion, chaque pays lance des initiatives pour faire comprendre l’importance du fardeau de ces maladies...